MUSIQUE ➔ VIDEOGRAPHIE ➔ PARADISE

( Cliquez sur les photos pour voir le clip )


RIDE
Date de publication : 12 Octobre 2012
Réalisateur : Anthony Mandler

Histoire : Bien que ce clip n'ait pas de scénario précis et organisé, son histoire et sa signification sont largement expliqués par le monologue de Lana, ouvrant et fermant le clip (lire ci-dessous). La vidéo de 'Ride' est un mélange de plusieurs scènes de Lana sur la route, avec de nombreux hommes différents, avec eux autour d'un feu de camp, dans la rue, ou bien dans des paysages composés de vastes étendues. C'est en effet un hymne à la liberté, à l'aventure et à l'inconnu : une liberté qui a permis à Lana de s'épanouir et de se trouver, elle qui ne se sentait à sa place nulle part et n'avait pas de "foyer", comme elle l'explique dans le monologue. À cause de son lourd passé, la route et le sentiment d'évasion sont très certainement pour Lana un moyen de fuir la réalité et les difficultés ; elle nous invite donc, dans ce clip, dans son univers, là où elle s'est trouvée et a pu échapper à ses démons, son foyer : la route.

Monologue en anglais :

• Avant la chanson :
I was in the winter of my life, and the men I met along the road were my only summer. At night I fell asleep with visions of myself dancing and laughing and crying with them. Three years down the line of being on an endless world tour, and my memories of them were the only things that sustained me, and my only real happy times.

I was a singer. Not a very popular one. I once had dreams of becoming a beautiful poet, but upon an unfortunate series of events, saw those dreams dashed and divided like a million stars in the night sky, that I wished on over and over again, sparkling and broken. But I really didn’t mind, because I knew that it takes getting everything you ever wanted and then losing it, to know what true freedom is.

When the people I used to know found out what I had been doing, how I had been living, they asked me why, but there’s no use in talking to people who have a home. They have no idea what it's like to seek safety in other people, for home to be wherever you lie your head.

I was always an unusual girl. My mother told me that I had a chameleon soul. No moral compass pointing me due north, no fixed personality, just an inner indecisiveness that was as wide and wavering as the ocean. And if I said I didn’t plan for it to turn out this way, I’d be lying. Because I was born to be the other woman. Who belonged to no one, who belonged to everyone. Who had nothing, who wanted everything... With a fire for every experience, and an obsession for freedom that terrified me to the point that I couldn’t even talk about it, and pushed me to a nomadic point of madness that both dazzled and dizzied me.


• Après la chanson :

Every night I used to pray that I’d find my people, and finally I did. On the open road. We had nothing to lose, nothing to gain, nothing we desired anymore, except to make our lives into a work of art.

Live fast. Die young. Be wild. And have fun.

I believe in the country America used to be. I believe in the person I want to become. I believe in the freedom of the open road. And my motto is the same as ever : "I believe in the kindness of strangers". And when I'm at war with myself, I ride. I just ride.

Who are you? Are you in touch with all of your darkest fantasies? Have you created a life for yourself where you can experience them?

I have.

I am fucking crazy. But I am free.

Monologue en français :

• Avant la chanson :


J'étais dans l'hiver de ma vie, et les hommes que je rencontrais sur la route étaient mon seul été. La nuit, je m'endormais en m'imaginant danser, rire, et pleurer avec eux. Trois ans d'un tour du monde sans fin, et mes souvenirs d'eux étaient la seule chose qui me nourrissait, et mes seuls vrais moments de bonheur.

J'étais une chanteuse, pas très populaire. Je rêvais, jadis, de devenir une grande poète, mais suite à une série d'évènements malencontreux, je vis ces rêves s'évanouir et se diviser, comme un million d'étoiles dans le ciel de la nuit, sous lesquelles je faisais des voeux encore et encore : étincelantes et brisées. Mais peu m'importait, car je savais qu'il est nécessaire d'obtenir tout ce que l'on a toujours désiré puis le perdre, pour savoir ce qu'est la vraie liberté.

Lorsque mon entourage découvrit ce que je faisais, comment je vivais, ils me demandèrent pourquoi. Mais cela ne sert à rien de parler à ceux qui ont un foyer. Ils ne peuvent se mettre à la place de ceux qui cherchent la sécurité auprès des autres, ceux dont le foyer est partout là où ils posent leur tête.

J'ai toujours été une fille différente. Ma mère me disait que j'avais une âme de caméléon. Pas de boussole morale m'indiquant le Nord, pas de personnalité fixe, juste une indécision intérieure aussi vaste et tumultueuse que l'océan. Et si je disais que je n'avais pas prévu que cela se termine comme ça, je mentirais. Car je suis née pour être l'autre femme. Qui n'appartenait à personne. Qui appartenait à tout le monde. Qui n'avait rien, et qui voulait tout... Avec un feu pour chaque expérience, et une obsession pour la liberté, qui me terrifiait à tel point que je ne pouvais même pas en parler, et qu'elle m'a fait chavirer dans un état de folie nomade, qui m'éblouissait et m'étourdissait.


• Après la chanson :

Chaque nuit, je faisais le souhait d'un jour trouver des gens qui me correspondraient ; et enfin, je les ai trouvés. Nous n'avions rien à perdre, rien à gagner, nous ne désirions plus rien, si ce n'est de faire de nos vies une oeuvre d'art.

Live fast. Die young. Be wild. And have fun.

Je crois en le pays que l'Amérique a été. Je crois en la personne que je veux devenir. Je crois en la liberté de la route. Et ma devise est toujours la même : "Je crois en la bonté des étrangers". Et lorsque je suis en guerre contre moi-même, je roule. Je ne fais que rouler.

Qui es-tu ? As-tu connaissance de tes fantasmes les plus obscures ? T'es-tu créé une vie où tu peux les vivre ?

Oui, je l'ai fait.

Je suis putain de folle. Mais je suis libre.


Anecdotes : Chuck, la soeur de Lana, apparaît de nouveau dans cette vidéo. Charlie, son frère, y fait également sa première apparition.
Après sa sortie exclusive dans un cinéma de Santa Monica avec la présence de Lana elle-même, le clip de Ride a été diffusé en plein air, sur un immeuble de Los Angeles. C'est via Twitter, le jour même, que Lana a averti ses fans Américains du lieu précis et de l'heure à laquelle la diffusion aurait lieu.

À la sortie du clip au cinéma, Lana a fait distribuer aux spectateurs la retranscription du désormais iconique monologue du clip. Elle a fermé la cérémonie en déclarant : "Le monde que j'ai créé à l'extérieur est enfin aussi beau que ce que j'avais dans ma tête lorsque j'ai commencé à écrire et à rêver, et ceci - comme vous le savez - est très rare. Et pour ceci, je suis éternellement reconnaissante envers mes incroyables amis et partenaires musicaux, et mon label d'avoir aidé cette vision à se développer, et de faire partie de quelque chose qui est maintenant plus grand que nous."
Les réactions ont été, comme souvent avec le travail de Lana, très mitigées : alors que des critiques ont qualifié la vidéo d'oeuvre d'art, d'autres ont parlé d'anti-féminisme et d'idéalisation de la prostitution.





BLUE VELVET
Date de publication / diffusion : 2013
Réalisateur : Johan Renck
Anecdotes : Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de la campagne publicitaire de H&M pour laquelle Lana était l'égérie. Plutôt que de tourner une publicité classique, cette sorte de clip a été réalisé ; Lana a alors sorti "Blue Velvet" en tant que single promotionnel de son album.




BURNING DESIRE
Date de publication : 14 Février 2013
Réalisateur : Anthony Shurmer
Anecdotes : Le clip a été tourné à Londres, dans le "Rivoli Ballroom".




TROPICO
Date de publication : 6 Décembre 2013
Réalisateur : Anthony Shurmer
Monologue en anglais :
And the spirit of John moved upon the face of the waters.
And John said: ”Let there be light.” And there was light.
And John saw that it was good.

Dear John forgive us our sins. (x9)
Creator of all, forgive us our sins.
Thank you.

I wanna tell you where you at. It was me on this campsite.
And I’m gonna teach you how to be cowboys. And if you want to be tough cowboys.
I don’t wanna hear you cryin’. I don’t wanna hear you belly aching.
You gonna get on that horse on that ride. Don’t be afraid.
Wear your boots up high, your pants low. Lean your hat in the good way.

(- Sex is a part of nature. I go along with nature!)

When you get on that, don’t be jerking on it. Just ride nice and still.
You can do it, I believe you.
Ride with the wind. Don’t complain.
Never say you’re sorry ‘cause sorry is a sign of weakness.
I don’t want you to hide from your mama because I will ran you back out.
You are a good kid. All you little cowboys will do a good job for me.
Make sure you do it, pilgrim, ‘cause I’ll be watching you.

-Life can change on a dime. Sometimes you just have to gamble.
-Yeah, baby, that’s what it is. That’s what it’s all about.
-Amen.

Don’t forget: Write to your mama.

[BODY ELECTRIC]

I sing the body electric.
The armies of those I love engirth me and I engirth them.
They will not let me off ‘till I go with them, respond to them.
(-Man, you’ve got to be crazy!)
And discorrupt them and charge them full with the charge of the soul.

Womanhood, and all that is a woman - and the man that comes from woman,
The womb, the teats, the nipples, breast-milk, tears, laughter, weeping, love-looks, love-perturbations and risings.
The voice, articulation, language, whispering, shouting aloud.
Food, drink, pulse, digestion, sweat, sleep, walking, swimming, poise on the hips, leaping, reclining, embracing, arm-curving and tightening.
The continual changes of the flex of the mouth and around the eyes.
The skin, the sun-burnt shade, freckles, hair.
The curious sympathy one feels when feeling the hand of the naked meat of the body.
The circling rivers, the breath, and breathing in and out,
The beauty of the waist, and thence of the hips, and thence downward toward the knees.
The thin red jellies within you are within me - the bones and the marrow in the bones, the exquisite realisation of health;
O I say, these are not the parts and poems of the body only, but of the soul.
O I say now these are the soul!

[GODS & MONSTERS]

(- For I must have you or no one!)

- You know it’s not always gonna be this way, right?
- Yeah…
- So just chill, all right?
- Mhmm
- Alright.
- Yeah.

(-Just remember: I am always there for you.)

In honour of Jack’s birthday tonight;
I thought I bring somebody here tonight that Jack can jack off to.
Are you ready?
Ladies.

-Lord Almighty, I feel my temperature rising


I saw the best minds of my generation destroyed by madness, starving hysterical naked dragging themselves through the negro streets at dawn looking for an angry fix.
Angel headed hipsters burning for the ancient heavenly connection to the starry dynamo with the machinery of night; who poverty and tatters and hollow-eyed and high sat up smoking in the supernatural darkness of cold-water flats floating across the tops of cities contemplating jazz.
Who bared their brains to Heaven under the El and saw Mohammedan angels staggering on tenements roofs illuminated; who passed through universities with radiant cool eyes hallucinating Arkansas and Blake-light tragedy among the scholars of war.
Who were expelled from the academies for crazy and publishing obscene odes on the windows of the skull; who cowered in unshaven rooms in underwear burning their money in wastebaskets and listening to the Terror through the wall who got busted in the pubic beards returning through Laredo with a belt of marijuana for New York.
Who ate fire in paint hotels or drank turpentine in Paradise Alley, death or purgatoried their torsos night after night with dreams, with drugs, with waking nightmares.


And so, from being created in his likeness to being banished from wanting to be too much like him, we were cast out and the Garden of Eden transformed into the Garden of Evil.
Los Angeles.
The city of angels, the land of gods and monsters.
The in-between realm where only the choices made from your freewill will decide your soul’s final fate.
Some poets called it the entrance to the underworld but on some summer nights it could feel like paradise. Paradise lost.

Dear John, forgive us our sins. x2
Master of the universe, creator of all, forgive us our sins.
Dear John, forgive us our sins.

You ask me why I love her? Well, give me time, and I'll explain...
Have you seen a Kansas sunset or an Arizona rain?
Have you drifted on a bayou down Louisiana way?
Have you watched the cold fog drifting over San Francisco Bay?
Have you heard a Bobwhite calling in the Carolina pines?
Or heard the bellow of a diesel in the Appalachia mines?
Does the call of Niagara thrill you when you hear her waters roar?
Do you look with awe and wonder at a Massachusetts shore...
Where men who braved a hard new world, first stepped on Plymouth Rock?
And do you think of them when you stroll along a New York City dock ?
Have you seen a snowflake drifting in the Rockies...way up high?
Have you seen the sun come blazing down from a bright Nevada sky?
Do you hail to the Columbia as she rushes to the sea...
Or bow your head at Gettysburg...in our struggle to be free?
You ask me why I love her?... I've a million reasons why.
My beautiful America... beneath Gods' wide, wide sky.

[BEL AIR]

You are always on my mind. You are always on my mind
Monologue en français :
Et l’esprit de Jean bougea au-dessus des eaux.
Et Jean dit : « Que la lumière soit ». Et la lumière fût.
Et Jean vit qu’elle était bonne.

Cher Jean pardonne-nous nos péchés. (x9)
Créateur de tout, pardonne-nous nos péchés.
Merci.

Je veux vous dire ce qu’il en est. C’était moi dans ce campement.
Et je vais vous apprendre à être des cowboys. Et si vous voulez être des cowboys forts.
Je ne veux pas vous entendre pleurer. Je ne veux pas vous entendre vous plaindre d’un mal de ventre.
Vous allez monter sur ce cheval et avancer. N’ayez pas peur.
Portez vos bottes haut, vos pantalons bas. Penchez votre chapeau de la bonne manière.

(Le sexe fait partie de la nature. Je suis en accord avec la nature.)

Lorsque vous montez dessus, ne tressaillez pas. Chevauchez tranquillement.
Vous pouvez le faire, je crois en vous.
Chevauchez avec le vent. Ne vous plaignez pas.
Ne dites jamais que vous êtes désolés car c’est un signe de faiblesse.
Je ne veux pas que vous vous cachiez de votre mère car je vais vous y ramener en courant.
Vous êtes de bons gosses. Vous tous petits cowboys allez faire du bon boulot pour moi. 
Fais un sorte d’y arriver, pèlerin, car je vais te surveiller.

- La vie peut changer pour quelques cents. Parfois il faut juste jouer.
- Ouais, bébé, c’est exactement ça. C’est exactement ça.
- Amen

N’oubliez pas : écrivez à votre maman.

[BODY ELECTRIC]

La féminité, et tout ce qui fait une femme – et l’homme qui vient de la femme
L’utérus, les tétons, les mamelons, le lait du sein, les larmes, les rires, les pleurs, le regard de l’amour, les perturbations et les soulèvements de l’amour,
La voix, l’articulation, le langage, chuchoter, crier,
La nourriture, la boisson, le pouls, la digestion, la sueur, le sommeil, marcher, nager, 
Le maintien des hanches, bondir, s’incliner, s’étreindre, courber et tendre les bras,
Les changements continuels de la contraction de la bouche, et autour des yeux,
La peau, la brûlure du soleil, les rides, les cheveux
La curieuse sympathie que l’on ressent, lorsqu’on touche avec la main la viande nue du corps,
Les rivières qui font des cercles, la respiration, inspirer et expirer,
La beauté de la taille, et de celle des hanches, puis la descente jusqu’aux genoux
La mince chatte rouge en toi ou en moi, les os et la moelle dans les os,
La réalisation exquise de la santé ; 
Oh je le dis, ce ne sont pas uniquement les parties et les poèmes du Corps, mais aussi de l’Ame,
Oh je le dis maintenant ceux-ci sont l’Ame !

[GODS AND MONSTERS]

(Car je dois t’avoir toi et personne d’autre!)

Tu sais que cela ne sera pas toujours comme ça, n’est-ce pas ?
Ouais…
Alors relax, ok ?
Mmm
OK…
Ouais.

(Souviens-toi juste que je serai toujours là pour toi)

En l’honneur de l’anniversaire de Jack ce soir ; j’ai pensé vous amener quelqu’un sur qui Jack peut se branler. 
Vous êtes prêts ?
Les filles !

Seigneur tout puissant, je sens ma température grimper.

J’ai vu les meilleurs esprits de ma génération détruits par la folie, nus hystériques et affamés, se trainant eux-mêmes à l’aube à travers les rues nègres à la recherche d’une dose, 
Des hipsters à tête d’anges, brulant pour l’ancienne connexion paradisiaque vers la dynamo étoilée dans la machinerie de la nuit, 
Qui, pauvres et en loques, les yeux enfoncés, défoncés, assis et fumant dans la noirceur supranaturelle de marécages aux eaux froides, flottant au sommet des villes en contemplant du jazz,
Qui ont mis à nu leurs esprits pour le Paradis sous le El et ont vu des anges mohamédiens titubant sur les toits d’immeubles illuminés,
Qui sont passés par des universités avec des yeux froids radieux, hallucinant sur l’Arkansas et la tragédie de Blake parmi les spécialistes de la guerre,  
Qui se sont fait expulsés des académies pour leur folie et pour avoir publié des odes obscènes sur les fenêtres du crâne
Qui se sont tapis en sous-vêtements dans des chambres non rasées, brulant leur argent dans des poubelles et écoutant la Terreur à travers le mur
Qui se sont fait attraper dans leur barbe en retournant à Laredo (Texas) avec de la marijuana pour New York
Qui ont mangé du feu dans des hôtels peints ou ont bu de la térébenthine dans Paradise Alley, la mort, ou ont mis au purgatoire leurs torses nuit après nuit
Avec des rêves, de la drogue, des cauchemars éveillés 

[Scène du cambriolage]

Et donc, après nous avoir créés à son image, et nous avoir bannis pour avoir voulu un peu trop être comme lui, nous avons été chassés, et le jardin d’Eden s’est transformé en jardin du Mal.
Los Angeles, la Cité des Anges, Un Pays de Dieux et de Monstres, le royaume entre deux où seuls les choix faits de votre plein gré décideront du destin final de nos âmes.
Certains poètes l’appelaient l’entrée vers le Monde souterrain, mais certaines nuits d’été, cela ressemblait au Paradis, un Paradis Perdu.

Cher Jean, pardonne-nous nos péchés. (x2)
Maître de l’univers, créateur de tout, pardonne-nous nos péchés.
Cher Jean, pardonne-nous nos péchés.

Vous me demandez pourquoi je l’aime ? Bien, donnez-moi le temps, je vais l’expliquer.
Avez-vous déjà vu un coucher de soleil au Kansas ou la pluie en Arizona ?
Avez-vous déjà dérivé dans le bayou en Lousiane ?
Ou regardé un brouillard froid arriver sur la Baie de San Francisco ?
Avez-vous entendu le cri d’un colin dans les pins de Caroline 
Ou entendu le bruit d’un diesel dans les mines des Appalaches ?
Est-ce que l’appel du Niagara vous excite lorsque vous entendez ses eaux gronder ?
Ou regardez-vous avec émerveillement les nouveaux hommes courageux des côtes du Massachusetts qui ont marché sur le rocher de Plymouth ?
Et pensez-vous à eux lorsque vous vous promener le long d’un quai à New York City ?
Avez-vous un flocon de neige emporté dans les Rocheuses, tout là-haut ?
Ou vu le soleil flamboyer depuis le ciel clair du Nevada ?
Hélez-vous la rivière Columbia lorsqu’elle se précipite dans la mer 
Ou inclinez-vous la tête à Gettysburg dans votre combat pour la liberté ?
Vous me demandez pourquoi je l’aime ? Il y a un million de raisons :
C’est ma belle Amérique, sous le très grand ciel de Dieu

[BEL AIR]

Tu seras toujours dans mon esprit. Tu seras toujours dans mon esprit.
Anecdotes : Ce "clip" n'en est pas vraiment un, puisqu'il s'agit d'un court-métrage de 27 minutes composé de trois chansons : Body Electric, Gods & Monsters et Bel Air. Lana l'a présenté au public pour la toute première fois dans un cinéma, le 'Cinerama Dome' à Hollywood ; elle y était bien entendu accompagnée par Shaun Ross, qui joue son petit ami dans la vidéo.
Charlie Grant, le frère de Lana, fait une rapide apparition dans le clip.


Musique ➔ Vidéographie ➔ Paradise

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire